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CHAMINADE Cécile

1857-1944

ENOCH
CHAMINADE Cécile CHAMINADE Cécile CHAMINADE Cécile

Issue d’une famille où l’on pratiquait la musique et où l’on recevait les compositeurs célèbres de l’époque, Cécile Chaminade a reçu une formation privée avec des maîtres comme Le Couppey pour le piano et Savard pour l’harmonie, son père refusant qu’elle suive les enseignements du Conservatoire de Paris. Bizet, voisin de la famille, étonné des dispositions de la jeune Cécile la surnommait son « petit Mozart ». 

En 1877, profitant d’un premier voyage de son père, Chaminade se produisit pour la première fois en public lors d’une séance de musique de chambre. Elle reçu un accueil chaleureux de la presse et du public. En 1878, son professeur Le Couppey fort du succès de son élève organisa un concert dédié aux œuvres de Chaminade. Le succès fut immédiat. Après plusieurs triomphes, Chaminade fut considérée en tant que pianiste et compositeur hors pair lors de l’audition de son opéra-comique La Sévillane en 1882. 

De cette époque datent de petits morceaux pour orchestre et des pièces pour piano. Puis vient son ballet Callirhoê qui connu un vif succès lors de sa création en 1888 et qui fut même joué à New York. Suivront au rang d’œuvres de référence sa symphonie lyrique pour chœurs et orchestre les Amazones et son Concertstuck, opus 40. Son succès auprès du public l’amènera à voyager à travers l’Europe et dans le monde entier. Elle sera invitée à séjourner Windsor par la reine Victoria lors de ses récitals en Angleterre où elle était particulièrement appréciée. Elle sera aussi invitée à la table de Franklin Roosevelt lors de ses passages aux États Unis. 

Lorsque la guerre éclate en 1914, elle prend la direction d’un hôpital et abandonne la musique jusqu’à sa mort en 1944. 

L’anneau d’argent

Si plusieurs mélodies empruntent à la veine populaire ou à la romance, le sujet de l’Anneau d’argent, une des plus célèbres mélodie de Chaminade, avait pour elle des résonances autobiographiques : un premier rêve de mariage brisé par le destin. 

Sur un poème de Rosemonde Gérard, la mélodie monte par paliers, sans appuyer, sans pathos, glissant sur des accords arpégés disposés de façon à mettre en valeur le texte. 

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